Interview Le village de Moricambo est de type gaulois, mais la maison de Celtill est romaine… Elle ressemble aux maisons gallo-romaines retrouvées dans la région, et qui sont un peu différentes des maisons romaines traditionnelles, car elles ne possèdent pas d’atrium. Les thermes. Vous avez dit que ce sont ceux du Hologo, près de Plestin-les-Grèves, qui vont ont inspirée Ils m'ont inspiré la saga, cependant c'étaient des thermes privés, pas assez grands pour un village. Ils ne sont donc pas ceux de Moricambo. Ils interviendront quand même dans cette histoire : j'en ai fait ceux que Julius se fait construire sur son domaine. D’autant qu'au-dessus, sur la pente, on a retrouvé les vestiges d’une villa romaine et d'une source, indiquant qu'il y avait là une riche exploitation agricole. Vous parlez d'une ville, Vorgium, où Celtill et son père vont acheter un esclave Elle s'appelle aujourd’hui Carhaix. C'était alors une ville importante. Bien que les fouilles n’aient pas encore permis d’en tracer un plan complet, on y retrouve sans cesse de nouveaux vestiges. On a mis au jour de grandes portions d’un aqueduc qui allait chercher l’eau à une vingtaine de kilomètres pour l'alimentation de la ville. Sur la route de Vorgium, Celtill rencontre un oppidum Il est encore très visible et se trouve près du Huelgoat et de ses étranges chaos de pierres. On le nomme aujourd’hui “Camp d’Artus” - allusion au roi Arthur avec lequel, bien sûr, il n'a rien à voir. Sauf si Arthur y est venu en visite bien des siècles plus tard… On enterre Agedoviros, et cela semble exceptionnel... Oui, Gaulois comme Romains avaient plutôt coutume d’incinérer les morts (encore qu’il y ait eu des exceptions). À partir du IIIème siècle, sous l’influence des chrétiens qui pensent que le corps ressuscitera après le jugement dernier, on enterre les corps au lieu de les brûler. |