Notice
bibliographique |
la clé de la petite porte |
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4ème de couverture Celtill descend d’une famille
de druides, mais il est aussi romain par son
père, et ça ne lui simplifie pas la vie. Surtout
que dans son village de Moricambo, il se passe de
drôles de choses...
On dit que le soir de ma naissance, un nuage noir s'est formé au-dessus de la maison, et qu'il était traversé d'éclairs. Un signe du ciel ? Je n'y crois pas, car je n'ai aucun pouvoir. Je ne suis même pas capable de comprendre ce qui a pu se passer cette nuit dans le bâtiment des thermes, alors que je suis le seul à en avoir la clé. Et je dois résoudre l'énigme avant l'arrivée de mon oncle Julius, sinon ça va chauffer. J'espère que
notre nouvel esclave, ce sacré
Septentrion, pourra me tirer d'affaire !
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Mes commentaires
: Au pied de la colline, les thermes du Hogolo, solitaires, regardent la mer depuis deux mille ans. C’est un endroit magique. Nos ancêtres du 1er siècle étaient, autant que nous, sensibles à la beauté des paysages. Qui étaient ceux qui ont construits ces thermes ? À peine la question m’a-t-elle effleurée que j’ai le besoin impérieux d’avoir la réponse. Je connaissais assez bien les Celtes (enfin, ce qu’on peut en savoir), un peu les Romains mais, les Gallo-Romains, pas du tout. Or, ce que je ne connais pas m’attire comme un aimant. Me voilà donc plongée dans la documentation. Et là, mille portes s’ouvrent devant moi. Car c’est une période formidable pour un romancier : le choc des cultures peut engendrer toutes sortes d’évènements dramatiques ou cocasses. Voire fantastiques. J’adore. Je sens mon roman... J’en sens même plusieurs. Je vais faire revivre un village entier, avec ses Gaulois et ses Romains. Et ses Gallo-Romains. Je vais le planter sur cette baie magnifique qui va de Saint-Michel-en-Grève à Saint-Efflam. Et il aurait aussi des thermes... Un équipement typiquement romain dans un village gaulois ? Là, il y a matière à guerre et à rigolade. Et pour me mettre bien dans le bain (ça s’impose avec des thermes), je vais raconter à la première personne. Voilà, ça y est... Je suis un garçon d’une douzaine d’années, et je vis à Moricambo en l’année 67 de notre ère. Le premier volume, je l’ai d’abord appelé “La Clé de la petite Porte des Thermes”, qui rendait compte de mon choix, l’humour, pour me garder mieux du ton historico-historique. Et puis, le vent tourne, et j’ai finalement choisi un titre définitif qui met l’accent sur un évènement du roman qui aura des répercussions sur les suivants. |
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