Notice  bibliographique
Vasco, Messager de Verdun, héros sans le savoir




 
vasco 2020
Couverture : Emmanuel Polanco
4ème de couverture


Nous sommes en 1916.
Louis, qui fait de la contrebande avec  son chien Vasco, est arrêté par les gendarmes. Et Vasco est condamné à mort ! Pous le sauver, Louis accepte de l'envoyer au front. Car en pleine guerre mondiale, on a besoin de chiens pour porter les messages, sauver les blessés, donner l'alerte...
Et il s'engage avec lui, même s'il n'a que seize ans.
Dans le train qui les emmène à Verdun, ils font la connaissance de Juliette, une charmante jeune fille qui s'est enrôlée comme infirmière...
Historique des éditions
Nathan, 2020

Commentaire

Je suis tombée par hasard sur un article, dans une revue, qui parlait du rôle des chiens pendant la première guerre mondiale. Ce n’étaient pas des chiens « guerriers » dressés à l’attaque, mais des chiens qui aidaient les hommes dans leurs missions :
ils portaient les messages, détectaient les gaz mortels avant
que ceux-ci n’envahissent la tranchée, transportaient le ravitaillement – nourriture ou armes –, repéraient et signalaient les blessés, tiraient les charrettes sur les champs de bataille… Les Allemands en avaient beaucoup, mais l’État-major français n’en voulait pas : il estimait que ce serait des bouches inutiles.

Il a fallu beaucoup d’insistance de ceux qui y croyaient pour le persuader enfin de leur utilité, et que les chiens pouvaient accomplir des tâches difficile ou impossible pour les hommes.
Ils avaient par exemple un flair très supérieur à celui des
humains et savaient comme personne se faufiler sans être vus
de l’ennemi.

C’est ainsi que les chiens sont entrés dans la guerre.

J’ai appris aussi avec soulagement que ces chiens étaient bien traités, considérés comme des amis, des collaborateurs. Je n’aurais pas eu envie d’écrire un livre misérabiliste. Ils n’étaient pas entraînés à coups de fouet, loin de , mais avec douceur et persuasion, pour qu’ils accomplissent ensuite leur mission avec plaisir et intelligence – même si ces missions étaient parfois
très délicates. Mais on le sait, par nature, un chien aime la complicité avec l’humain, et il adore rendre service.



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