Notice bibliographique |
La dernière
étoile |
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4ème de couverture Le soleil s'est éteint
et la Terre a gelé. Un groupe d'adolescents a pu s'enfuir en catastrophe à bord d'une navette spatiale. Ils ont trouvé refuge sur une planète désertique, baignée d'une éternelle lumière. La vie s'organise tant bien que mal dans la zone jaune, la seule respirable. Nahim entoure de son mieux Ina, qui a vu mourir son père le jour du départ et n'arrive pas à surmonter son chagrin. Mais voilà que d'inquétants hommes aux yeux mauves font leur apparition dans la zone verte, toute proche... |
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Historique des éditions :
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Mes commentaires : Un roman est pour moi le creuset où se rejoignent plusieurs idées fortes. Ici, je suis partie : - De l'idée que la Terre évolue - elle a évolué tout au long de son histoire. Elle a connu déjà au moins quatre grandes glaciations, la vie animale y a disparu par deux fois (la disparition des dinosaures que nous connaissons bien, il y a soixante-cinq millions d'années était la deuxième.) - De la fragilité de la vie. Quelques degrés de plus, quelques degrés de moins, et le monde animal et végétal disparaissent. - Des relations humaines - De l'ébranlement provoqué dans l'esprit par le choc d'un évènement dramatique, auquel chacun réagit différemment. J'ai voulu mettre en scène cette diversité de réactions, que je trouve toujours passionnante, et la remontée à la surface d'un être plus profondément touché que les autres (Ina). Plus profondément touché parce qu'il a VU. (Ina a vu son père et Iffus mourir.) "Voir" donne aux évènements une réalité beaucoup plus forte que "savoir". Les autres savent parfaitement que leurs parents sont morts, sans être perturbés de la même façon. Le sauvetage d'Ina est en grande partie dû à l'homme aux yeux mauves, parce que l'apparition d'un élément extérieur modifie le monde et provoque une réaction souvent salutaire. On sait, par exemple, que la simple présence d'un animal peut aider considérablement à une guérison. Ici, l'homme aux yeux mauves va jouer un rôle encore plus complexe, car un rôle actif. Certains s’étonnent que je parle de glaciation alors qu’on nous annonce le contraire. Il faut savoir qu’il y a cinquante ans, les savants étaient persuadés que la Terre se refroidissait. On découvre sans cesse que ce qu'on croyait dix ans avant est faux, alors je préfère laisser libre cours à mon imagination... Et j'ai toujours craint davantage le froid que le chaud (bien que, dans les extrêmes, ils ne soient pas plus réjouissants l'un que l'autre.) |
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